Marie-Hélène Pasquier et Stéphane Salvetat

Le PEC/PIF repris par STM entreprise.

EVENEMENT STM :

Le Syndicat des transitaires de Marseille-Fos a pris la décision de créer une entreprise dont la vocation est de gérer le Poste d'inspection frontalier/Point d'entrée communautaire (Pif-Pec) suite au désengagement de l'État dans cette mission régalienne.
La société, baptisée STM Entreprise, est en cours de création. Elle va signer dans quelques jours une convention avec le Grand Port maritime de Marseille-Fos (GPMM).
"Il a fallu négocier pendant deux mois. C'est une véritable révolution pour le STM qui doit subvenir aux besoins des adhérents. STM Entreprises devrait être opérationnelle dans les jours qui viennent", a déclaré, Stéphane Salvetat, son président.
Du ressort du Service des inspections vétérinaires et phytosanitaires (Sivep), le Pif-Pec assure la gestion des denrées périssables et des végétaux. Pour Stéphane Salvetat, le président du STM, vu que l'État se désengage de certains dossiers, il est du devoir des associations professionnelles de prendre le relais. Selon lui, si la société STM Entreprise n'avait pas été créée, il n'y aurait plus de Pif-Pec à Marseille

 

Stéphane Salvetat, le président du STM, estime avoir eu gain de cause sur de nombreux dossiers. Ce qui encourage l'association professionnelle à conserver sa position de force de proposition vis-à-vis des autres professions et des institutions et à améliorer sa visibilité.

Marie-Hélène Pasquier, secrétaire général de l'UMF, et Stéphane Salvetat, président du STM

Que ce soit au plan national ou au plan local, le Syndicat des transitaires de Marseille-Fos (STM) continue de défendre la profession qu'il représente. Tel est le cas des problèmes d'accès routiers rencontrés sur le terminal de Fos opéré par Port Synergy-Eurofos. Il estime que, suite aux négociations menées avec l'opérateur, la fluidité est de retour.

 

LE HANGAR 17...

Autre sujet sur lequel le STM a travaillé au cours de l'année, le Hangar 17 du port de Marseille-Fos. "Le Point unique de contrôle (Puc) ouvrira au deuxième trimestre 2018". Selon le président de l'association professionnelle, il s'agira d'un grand progrès pour les transitaires marseillais. Il souligne également que la commission Fruits et légumes du syndicat s'est battue pour la compétitivité du port phocéen.
Et de citer l'exemple des trafics de poisson qui transitaient pour l'essentiel par Rotterdam ou par Sines. Deux ports qui se montraient beaucoup moins rigoureux en matière de contrôle que la France, indique Stéphane Salvetat. Selon lui, les taux s'élevaient à 30 % seulement aux Pays-Bas et au Portugal contre 100 % en France. Autre cas sur lequel le STM a obtenu de l'État "un lissage des contrôles", les volumes de tomates, captées jusqu'ici par le port italien de Gênes.
Le président du STM estime que, "vu que l'État se désengage de certains dossiers, le rôle des associations est de prendre le relais". Selon lui, c'est ce qui a incité le syndicat professionnel à investir dans le matériel informatique du Service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (Sivep)